Toulouse, le coeur historique

TOULOUSE , Haute-Garonne – Itinéraire


Parcours

Au coeur de l’histoire et du charme de Toulouse


Caractéristiques

Distance : 4km
Durée : 3h
Dénivelé : 10m
Difficulté : Facile

Une petite randonnée urbaine pour découvrir ou redécouvrir le charme et l’originalité de Toulouse. Prévoyez cependant 2 à 3 heures de balade, avec à chaque pas un nouveau sujet d’étonnement qui stoppera vos pas.

C’est une balade à faire lorsque la brique enveloppe Toulouse dans un halo carmin au couchant, ou dans un poudroiement rosé au matin. L’itinéraire démarre près de la place Wilson, cercle bruissant d’animation, pour explorer une grande partie du centre historique de Toulouse. Là, sur la rive droite de la Garonne, bat le cœur le plus ancien de la ville, encore imprégné de ses souvenirs vieux de 2 000 ans.

En chemin …

La place Wilson
C’est votre point de départ. Son ordonnancement actuel date de 1830. Remarquez le bel équilibre des façades en brique orangée qui s’incurvent pour former un arrondi léger autour du square de la place, rond lui aussi. On voit ici la souplesse inégalée de la brique comme matériau de construction.

Rue du Poids de l’Huile
Une succession de façades aux balcons à balustre ou en fer forgé avec moulures et ouvertures festonnées. Autrefois s’y trouvait la Maison de l’Enclos où l’on pesait les denrées rentrant en ville, en particulier les huiles.

Le Capitole
Annoncé par le square Charles de Gaulle et son donjon abritant l’Office de Tourisme, le Capitole est LA grande maison où l’on administre la ville depuis le début du XIIème siècle. Siège des Capitouls (les consuls de la Ville) jusqu’à la Révolution, le Capitole a acquis son visage monumental aux XVIIème et XVIIIème siècles. Le théâtre, haut lieu de l’art lyrique, occupe toute l’aile Sud.

Les arcades de la place du Capitole
Abritant une lignée de belles brasseries, les arcades du Capitole forment une galerie à l’italienne. Depuis 1995, ses plafonds à caissons sont ornés de 29 peintures de Raymond Moretti : chacune évoque un épisode marquant de l’histoire de Toulouse.

Les cours intérieures de la rue du Taur
Une rue sympathique, aux boutiques un peu baba cool, dont les porches mènent à des cours intérieures parfois très vastes. Typiques du centre de Toulouse, ces cours sont des ilots de paix au cœur de la ville, abritant pour certaines hôtels particuliers, galeries, tours et escaliers Renaissance, chartreuses, fontaines, palmiers, treilles, …

L’église du Taur
En l’an 250, la rue du Taur fut le théâtre du supplice de Saturnin (futur Saint-Sernin), traîné par un taureau auquel des païens l’avaient attaché par une corde. Notre-Dame du Taur se trouve au n°12 de la rue, à l’endroit où le martyr mourût. L’église d’allure mauresque date du XIVème siècle. Elle présente un beau clocher-mur caractéristique du Midi toulousain.

La basilique Saint-Sernin
Bâtie aux XIème-XIIème siècles, Saint-Sernin est la plus grande église romane conservée d’Europe. Abritant les reliques de Saint-Saturnin, elle est une étape majeure sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle (chemin d’Arles). Elle est d’ailleurs à ce titre inscrite au patrimoine mondial par l’UNESCO. Haut de 65 m, son clocher octogonal, ajouré d’arcs en mitre, servit de modèle à un grand nombre d’églises de la région.

Le musée des Antiques Saint-Raymond
A côté de la basilique Saint-Sernin, donnant sur un jardin, le musée Saint-Raymond abrite un patrimoine archéologique parmi les plus importants de France. Il occupe un beau bâtiment en brique qui fut un collège au XVIème siècle.

Le couvent des Cordeliers
Au n°3 de la rue du Collège de Foix, les bâtiments de la Banque de France occupent l’ancien emplacement du couvent des Cordeliers (XIIIème-XVème siècles) dont subsiste le clocher octogonal, visible de la rue.

Le couvent et l’église des Jacobins
Forteresse à l’extérieur, miracle de lumière à l’intérieur grâce à ses vitraux saisissants et à ses voûtes d’ogives fusant en palmiers, l’ensemble conventuel des Jacobins (XIIIème-XIVème siècles) est un monument où l’art de bâtir en brique a atteint des sommets. Dépositaire des reliques de Saint-Thomas d’Aquin, l’église est prolongée par un cloître paisible et ensoleillé.

Les maisons de la rue Gambetta
Balcons en fer forgé, décors fleuris, médaillons, consoles et pilastres … un florilège de détails architecturaux fait le charme de cette rue qui mène à la place de la Daurade, au bord de la Garonne.

Le Port de la Daurade
En contrebas de la place du même nom, il accueillait jadis les bateaux-lavoirs et, aujourd’hui, les bateaux promenade qui circulent sur la Garonne. Utilisé comme parking jusque dans les années 90, l’hémicycle du port a été mis en herbe et aménagé en lieu de détente. Il s’ouvre de part et d’autre sur les quais où les Toulousains adorent flâner au soleil.

La Garonne
Née dans les Pyrénées, entre France et Espagne, « Garonne » comme on l’appelle ici (sans article devant) est un personnage dont le tempérament a contribué à forger l’identité de Toulouse. Son flot large et souvent tumultueux a été gainé par de hauts murs de soutènement qui protègent la ville de ses crues. De nombreux aménagements ont contribué à faire de ses quais et berges un centre d’attraction, de détente et de loisirs pour tous.

L’église de la Daurade
Marchant sur les quais de GAronne, vous passerez devant Notre-Dame de la Daurade, dont les origines remontent au Vème siècle. Une église étonnante par son amplitude intérieure, son atmosphère ombreuse, sa Vierge Noire toujours vénérée et sa multitude d’ex-votos émouvants.

L’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse
Juste à côté de Notre-Dame de la Daurade, une des rares façades blanches de Toulouse, monumentale avec son frontispice ornée de statues allégoriques représentant la Peinture, l’Architecture, la Sculpture et la Gravure.

Le Pont Neuf
Il est le plus ancien de Toulouse. Il est même le doyen des ponts qui enjambent la Garonne sur l’ensemble de son cours, des Pyrénées jusqu’à Bordeaux. Achevé en 1632 après 88 ans de travaux, il fut inauguré par Louis XIV alors âgé de 14 ans.

L’hôtel d’Assézat
Au débouché de la rue de l’Echarpe, côté rue de Metz, c’est l’un des plus beaux hôtels particuliers dont le centre de Toulouse regorge. Ce palais urbain inspiré par la Renaissance italienne fut construit par l’architecte Nicolas Bachelier au milieu du XVIème siècle pour Pierre d’Assézat, marchand pastellier. Depuis 1995, la fondation Bemberg y expose une riche collection d’art.

Les cariatides de la rue des Marchands
Sises au n°8, elles font partie des surprises dont les maisons toulousaines sont prodigues. Ces 12 sculptures féminines qui encadrent les fenêtres du 1er étage ont été réalisées en terre cuite dans les fameux ateliers Virebent, au XIXème siècle.

La place de la Trinité

La fontaine aux statues ailées, la maison Lamothe avec ses statues grecques et ses fenêtres à pilastres (au n°57), la verrière Art Nouveau au décor végétal (au n°8), les terrasses de café, la quasi absence de voitures … tout concourt au charme de cette place aménagée par l’architecte Urbain Vitry au XIXème siècle.

La place Saint-Etienne
Vous la rejoindrez en empruntant la très belle rue Croix-Baragnon (hôtels particuliers, maisons gothiques) qui aligne les boutiques chic. Vous arriverez sur cette place où murmure le Griffoul. Il s’agit de la 1ère fontaine publique installée à Toulouse (XVIème s.). A l’est, la cathédrale Saint-Etienne surprend par le caractère atypique de son architecture échelonnée du XIIIème au XIXème siècle. Au milieu de ses magnificences intérieures, un pilier domine la pierre tombale de Pierre-Paul Riquet, le créateur du Canal du Midi.

La place Saint-Georges
La rue Boulbonne (admirez ses façades de brique ouvragées) vous mènera sur cette place à l’âme de village, emplie de terrasses de café nonchalantes. De quoi oublier qu’elle était autrefois un haut lieu des exécutions publiques à Toulouse. Par la rue Saint-Antoine du T (du nom des religieux de St-Antoine-de-Vienne qui portaient sur leurs habits la croix égyptienne en forme de T – tau -), vous rejoindrez votre point de départ : la place Wilson.


Localisation

Balisage
Pas de balisage. Munissez-vous d’un plan de Toulouse ou téléchargez le tracé Google Maps.

Départ et arrivée
Place Wilson. Parking Jean Jaurès (payant) – Station de métro Jean Jaurès (lignes A et B). Gare Matabiau à 10 mn à pied.

Période conseillée
Toute l’année. A éviter : les heures chaudes de la période estivale.

Information
Office de Tourisme de Toulouse – Square Charles de Gaulle – Tél. 08 92 18 01 80.

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Toulouse, le coeur historique
31000 TOULOUSE

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