CHÂTEAU « LE PIMBAT DE CRUZALET »
VIC-FEZENSAC , Gers – Patrimoine culturel
À propos
Situé aux portes de Vic-Fezensac, capitale tauromachique gersoise au coeur du Gers, le château du Pimbat-Cruzalet est très représentatif de l’art de la Rennaissance en Fezensac.
Propriété de Maître Pierre Dupouy, notaire à Vic en 1514, et par la suite, en 1628, à bernard brunet, consul de Vic-Fezensac, auxquels succédèrent la famille des Grisonis, puis celle des Pardailhan et des Faudoas-Barbazan.
Au XVIIIe siècle où un gentilhomme breton, Françoise de Labadie de Barbazan épouse un gentilhomme breton, François-Louis le Borgne de Keruzoret, c’est alors que le château prend le nom de Pimbat de Cruzalet.
Au cours du XIXème siècle, il a appartenu au frère du célèbre journaliste et historien Hippolyte Prosper Olivier Lissagaray et est devenu une exploitation agricole.
En 1840, à l’emplacement de ce qui devait être une aile, une maison d’habitation a été construite.
Les propriétaires actuels ont entrepris la restauration après l’avoir fait inscrire à l’inventaire des Monuments Historiques. L’architecture de ce château est l’expression même de la Renaissance classique en Gascogne gersoise. On remarquera les très belles ouvertures à meneaux, la tour ronde, sa porte dorique, sa bretèche et à l’intérieur, l’escalier à vis hélicoïdal en pierre desservant 4 salles.
On remarquera également les plafonds à solives apparentes et les 5 cheminées exécutées dans un style toscan, remarquables par leurs proportions, leur pureté et leur dessin.
Monument inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques en 1976 pour les extérieurs et en 1998 pour les cheminées et escalier de la tour.
Visite gratuite du Château du Pimbat Cruzalet Sur réservation uniquement
Description : Histoire :
On ignore tout des auteurs et de la date de construction de ce remarquable petit château, très représentatif de l’art de bâtir de la Renaissance en Fezensac. On sait seulement qu’il appartient en 1628 à Bernard Brunet, consul de Vic Fezensac, auquel succèdent les Grisonis. Au XVIIIème siècle. Il semble que c’est par son mariage avec Françoise de Labadie de Barbazan qu’un gentilhomme breton, François-Louis le Borgnede Kluseret, est devenu le seigneur du Pimbat qui lui devrait, gasconnisé, son nom de Cruzalet. Au cours du XIXème siècle, le Pimbat est devenu une exploitation agricole. En 1840 à l’emplacement de ce qui devait être une aile, on a construit une maison d’habitation. Les propriétaires ont entrepris la restauration du château, après l’avoir fait inscrire à l’inventaire des Monuments Historiques.
Description :
Un corps du bâtiment allongé a survécu. Il est aujourd’hui haut d’un seul étage. Une tour ronde hors oeuvre flanque son angle sud-est. Doublée, à partir du second niveau d’une tourelle demi-hors oeuvre en surplomb sur cul-de-lampe annelé elle le dépasse d’un étage et demi. La tour et la tourelle sont coiffées d’un toit à faible pente couvert de tuiles creuses que festonne une double génoise. Des pierres d’attente, des portes de communication trahissent l’existence de l’aile disparue. La façade Est compte deux travées, d’une croisée à l’étage et d’une mezzanine au rez-de-chaussée,la tourelle, construite en grand appareil, est d’une stéréotomie parfaite. La façade nord compte une seule travée, similaire. Du fenestrage d’origine, sur la façade restaurée au sud, subsite une croisée à l’étage. Le grand portail, percé au XIXème siècle, a été remplacé par une seule travée, pourvue de vitraux, comme toutes les ouvertures. La tour perce son second étage, au midi, d’une demi-croisée et son rez de chaussée à l’ouest, d’une porte, sous la protection d’une bretèche.
Deux canonnières, au rez-de-chaussée également, protègent la façade Est du corps de logis. Une autre, au premier étage, dans l’allège d’une petite fenêtre au-dessus de la porte, peut prendre sous son feu la façade sud. Les chambranles des croisées, en légère saillie, sont nus de même que meneaux et croisillons. Leur appui seul est mouluré. La porte, restaurée, découpée dans une travée toscane. A chaque niveau du corps du logis, on a taillé deux pièces communiquantes. Celles du Sud sont deux fois plus grandes que les deux autres. Un escalier en vis de pierre, logé dans la tour en assure l’accès. De beaux plafonds restaurés, à solives apparentes, traduisent la grande qualité du décor intérieur, exprimée mieux encore dans les cheminées. Celles des deux grandes salles du midi sont les plus remarquables : l’architecte qui les a conçues était bien au fait de l’ordre toscan dont il a interprété pour chacune d’elles une travée, lui empruntant également la corniche qui couronne leur hotte. La petite cheminée, au sommet de la tour, témoigne d’autant de soin dans l’exécution.
Modifications apportées depuis l’achèvement des travaux de la façade sud et la restauration des plafonds du 1er niveau, en 2001.
Les travaux ont repris : réfection du grand mur, de la terrasse sud en pierres, de l’époque de la partie château(16ème siècle).
Langues parlées : Espagnol
Prestations
Equipements
- Parking
Services
- Espace enfant
- Visites pédagogiques
- Visites guidées
Localisation