ÉGLISE NOTRE-DAME DE LA NATIVITÉ

À propos

Eglise gothique du XIV au XVIème siècle , église à nef unique de 38 m de longueur, 15m de largeur et 14,70m de hauteur, jamais achevée, massive et fortifiée, dominant la vallée de l’Arros et faisant face à la chaîne des Pyrénées, elle remonte aux origines de la bastide royale. Commencée grâce à Philippe IV le Bel, complétée au XVème siècle d’une tour porche qu’entoure une superbe galerie soulignée par une frise de masques sculptés puis une tour de défense au XVIème siècle.
En entrant, on est frappé par la pureté des lignes qui semblent converger vers le choeur, ce qui n’est pas dû au hasard mais à la largeur des murs latéraux qui diminue de 1,70 mètre et à la hauteur qui décroit de 1,30m jusqu’au choeur.
Des piliers massifs soutiennent la voûte de l’édifice qui est à une seule nef, sans bas-côtés ni chapelles rayonnantes, avec un sanctuaire plus étroit de forme pentagonale. Les clefs de la voûte sont richement ornées et polychromes, l’écusson aux armes de France sur l’une d’elles attestant le parrainage royal. Les aménagements du XIXème siècle disparurent quasiment après Vatican II avec le remplacement des autels en bois polychrome par des autels en pierre, de la statue de la vierge et des vitraux latéraux. La tour porche, inachevée, possède une richesse sculpturale et dégage une impression de puissance.

Description : Église Notre Dame de la Nativité – XIVème siècle – Clocher : Pavillon

Cette église remonte aux origines de la bastide, c’est-à-dire au tout début du 14ème siècle.
L’édifice de très bel aspect est à une seule nef, sans bas-côtés, ni chapelles rayonnantes, avec un sanctuaire pentagone plus étroit.
L’ensemble comprend trois parties bien distinctes :
L’église du 14e siècle.
La tour-porche du 15e
La petite tour de défense du 16e.
LA TOUR-PORCHE :
Cette Tour-Porche qui sert de clocher est, en fait, inachevée.
Elle représente cependant un intérêt certain pour la beauté de son architecture, la pureté de sa voûte à tierceron, la richesse sculpturale du porche et de la galerie.
Elle dégage une impression de puissance correspondant à son rôle défensif qui lui était assigné.
Elle forme à la base un carré de 9,90 mètres de côté, avec trois entrées en ogive de 6 mètres de haut, fermées par trois portails en fer forgé, qui sont l’œuvre d’un artisan local, M. Couteille.
Le porche présente une voûte d’ogive en étoile de 14 mètres de haut. La clef de voûte port un écusson à trois fleurs de lys. Six niches vides servaient à loger les effigies des quatre évangélistes et d’Adam et Eve. Ces effigies ont été détruites lors des guerres de religion.
On remarque l’écusson portant les armes du Cardinal de Levis, archevêque d’Auch de 1453 à 1462.
Sur le frontispice, un cartouche très abîmé contenait l’effigie d’un chevalier terrassant l’ennemi.
Enfin, l’œuvre d’art qui semble ne pas avoir excité les assaillants est la fresque de mascarons d’une richesse incomparable. Cette fresque représente à la fois des gens de l’époque et des animaux fabuleux. C’est un message sculpté qui n’a pas encore été mis au clair.
Un modeste colombier couronne l’édifice royal, en guise de clocher.
L’ajout en 1531 de la petite tour de défense qui prive de clarté la chapelle Jean Cols n’a pas empêché les dommages subis par l’édifice en 1579 et 1587, lors des guerres de religion.
LA NEF :
Sous le porche, la porte d’entrée de l’église est partagée en deux baies par un trumeau à statue supportant Notre-Dame, patronne de l’église.
La nef, aux élans gothiques, compte cinq travées. Chaque clef de voûte offre un motif différent.
Les vitraux du chœur, représentant la vie de la Sainte-Vierge, sont l’œuvre du maître verrier Bourdieu, de Toulouse, en 1861.
Un bénitier et la statue d’une Vierge proviennent de l’ancienne abbaye toute proche de Lacaze-Dieu, entièrement démolie lors de la Révolution.
Au milieu du 19e siècle, Viollet-Le-Duc restaura l’ensemble et sauva l’édifice de la ruine.
Source : Extraits du Feuillet affiché à l’entrée de l’église.

Localisation