CATHÉDRALE SAINT-PIERRE

À propos

La Cathédrale Saint-Pierre telle «un vaisseau de pierre dorée aux profonds contreforts» donne l’aspect, vue de loin, d’une église forteresse, elle domine la ville de Condom et regarde, à ses pieds couler la Baïse.
Construite au XVIe siècle, sur l’emplacement d’une ancienne église abbatiale du XIe siècle suivant le plan typique des églises méridionales gothiques à large nef unique avec chapelles latérales entre les contreforts, la cathédrale Saint-Pierre eut comme Evêque Bossuet.
Son choeur du XIXe siècle est inspiré de la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi et a remplacé l’ancien choeur détruit à la révolution. En arrière du choeur s’ouvre une chapelle dédiée à la vierge datant du XIVe siècle qui fût conservée et intégrée lors de la construction de la cathédrale.

Description : La cathédrale St Pierre est composée de deux parties, d’âges différents. A l’est, en arrière du choeur, la chapelle Sainte Marie, construite au XIVème siècle, a été rattachée à l’édifice cathédrale du XVIème. Les deux édifices n’ont pas exactement le même âxe. A l’ouest, la cathédrale St Pierre proprement dite a été élevée au début du XVIèmes siècle sur l’emplacement d’une ancienne église abbatiale (XIème siècle) également dédiée à St Pierre.
Cet ensemble évoque l’histoire de la communauté chrétienne ayant vécu en ce lieu, et dont le couronnement se situe le13 août 1317, lorsque le Pape Jean XXII créa l’évêché de Condom.

En 1505, la cathédrale se trouve en «grande nécessité de restauration» Jean Marre, son évêque décide alors la reconstruction de l’édifice. Rebâtie entre 1505 et 1531, la cathédrale garde un plan typiquement languedocien : une large nef unique à chapelles latérales. Le clocher porche mesure 40m de haut et le tympan de son portail date du XIXème siècle. En entrant par celui-ci, on suit l’ordre des travaux, travée par travée jusqu’au choeur.
La tribune (solide contrefort qui soutient le clocher) accueille un orgue du XVIIème siècle restauré sous Napoléon III. Il possède le chant rare du «Rossignol».
La nef comporte sept travées voûtées sur croisée d’ogives. Chaque travée mesure 15m de largeur sur 7m40 de longueur. Les croisées d’ogives décorées de liernes et tiercerons sont terminées par des clefs de voûgte historiées.
Du clocher au chevet, on trouve : les armes de France (fleurs de lys), les armes de Anne de Bretagne veuve du roi Louis XII (fleurs de lys et hermines), l’évêque co-seigneur de la ville (crosse et clés), le buste de Louis XII dont l’évêque Jean Marre fut le confesseur, les armes de l’évêque (un agneau, marrou= bélier en gascon), l’évêque co-seigneur avec le roi (crosse et fleurs de lys), le buste de St Pierre en habits pontificaux portant la clé, la Sainte Trinité souffrante (le Christ Sauveur soutenu par Dieu le Père et l’Esprit Saint ici la colombe). La nef haute de 25m, et longue de 90m, déroule des piliers nervurés et décorés de frises qui deviennent lisses et sans plus de sculptures du choeur au chevet.

Les dix sept baies ogivales ont toutes des motifs de sculptures différents et donnent une grande clarté à l’édifice, de part ses vitraux en «grisaille» restaurés au XIXème siècle qui laissent passer parfaitement la lumière. Les vitraux du choeur sont sortis des ateliers condomois Goussard en 1861.
La construction du choeur date du XIXème siècle, et s’inspire de la cathédrale Ste Cécile d’Albi, l’ouvrage dont le socle est en pierre et composé de stuc pour sa partie haute.

Groupes

• Nombre de personnes max 20

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