Passionné de voyage à vélo, Gaëtan Couffignal aime partager ses aventures et conseils autour du cyclotourisme. Depuis plusieurs années, il a choisi le vélo comme moyen privilégié de découverte : un rythme lent, proche de la nature et des rencontres humaines. Né dans le Tarn, avec des racines aveyronnaises, l’Occitanie est une région qui l’émerveille toujours par sa diversité. À travers ses vidéos sur sa chaine YouTube “Cyclo Voyage avec Gaëtan” et ses récits sur les réseaux sociaux, il souhaite donner envie à d’autres de se lancer dans cette expérience unique qu’est le voyage à vélo.
J’ai en tête une multitude de petits moments qui rendent mes voyages à vélo inoubliables. C’est souvent une rencontre imprévue avec un habitant, un échange simple et chaleureux qui marque la journée. Parfois, c’est la découverte d’un paysage, quand la lumière et l’effort se mêlent pour créer une émotion unique. Ce sont ces instants spontanés qui donnent tout son sens au voyage à vélo. Souvent, c’est en se perdant, en s’égarant de son parcours que l’on fait une belle découverte, inattendue.
C’est mon aventure sur le Chemin de Compostelle à vélo qui m’a peut-être le plus touché. La beauté des paysages traversés, comme sur le plateau de l’Aubrac, la soirée à Conques, sans oublier la richesse des rencontres faites sur la route ou les chemins, ont rendu ce voyage particulièrement mémorable.
© Gaëtan Couffignal
J’aime dessiner sur une carte, imaginer, et façonner un parcours en fonction de mes envies. Si pédaler est le moyen d’avancer, voyager à vélo ne signifie pas pour moi passer toute ma journée sur le vélo. J’apprécie faire des haltes pour découvrir le patrimoine, déambuler dans les allées d’un marché, rencontrer un producteur local ou un artisan. C’est en cherchant, sur internet, dans les guides, sur les réseaux auprès d’autres voyageurs, ou auprès des offices de tourisme que je glane toutes les informations, idées, ou conseils pour modeler un itinéraire qui me correspond.
Oui, lorsqu’on voyage à vélo, on prend des habitudes. Par exemple, lorsque j’arrive au camping le soir, je ne perds pas de temps à monter ma tente. Tout est rangé méthodiquement dans mes sacoches, et une fois mon abri monté, je peux poursuivre cette routine du voyageur. Prendre une douche, laver ses affaires, préparer à manger, penser à la journée du lendemain… Pour autant, le voyage à vélo n’est pas routinier. Chaque jour ne ressemble jamais au précédent. On avance, on change de décor à la force des mollets, ce qui rend chaque jour unique.
© Gaëtan Couffignal
Tout d’abord, je pense qu’il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre bout du monde pour prendre du plaisir à voyager à vélo. Notre pays, et la région d’Occitanie, recèlent tellement de lieux à découvrir ! Parfois, à quelques kilomètres de la maison. Ensuite, nul besoin d’être équipé ni entrainé comme un athlète professionnel. Voyager à vélo ne requiert que peu d’équipements pour débuter.
La région est bien quadrillée par des véloroutes. J’ai bien apprécié la Vallée du Lot à vélo par exemple, mais j’ai aussi aimé la Véloroute 81 du Piémont Pyrénéen. Pour les plus traditionnels, le Canal du Midi est un bon moyen pour commencer. Ceux à la recherche de quiétude pourront s’essayer à la Veloroute 82 de la Vallée de la Baïse dans le Gers.
© Gaëtan Couffignal
C’est avant tout une manière de retrouver la liberté. On avance sans contraintes, avec la possibilité de s’arrêter à tout moment pour admirer un paysage, visiter un village ou discuter avec les habitants.
C’est également une aventure intérieure : on apprend à être autonome et à savourer les plaisirs simples.
Le vélo permet une immersion totale : on ressent le relief, on entend les sons de la nature, on perçoit les odeurs des champs ou des forêts. Chaque kilomètre devient une expérience sensorielle.
C’est aussi un mode de voyage accessible et durable : pas besoin de moteur ni de carburant, seulement l’énergie de son corps.
Enfin, c’est une invitation à ralentir, à prendre le temps, à se reconnecter à soi-même et au monde qui nous entoure.
© Gaëtan Couffignal
Le mot de la fin
Enfourcher son vélo, c’est ouvrir une porte vers l’aventure, la liberté et la découverte. Cela permet de voir le monde autrement, au plus près des territoires et de ceux qui y vivent. Le plus dur, finalement, c’est de rentrer !
Retrouvez Gaëtan Couffignal sur son site internet
© Gaëtan Couffignal
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